mardi 19 avril 2011

Je suis blacklisté, c’est grave docteur !

© Marius Delacroix
Chaque année, à peu près la même période, les Bibliothèques lancent ce qu’elles appellent les blacklists. Bien que personne ne les aime, celles-ci sont malheureusement un mal nécessaire : elles consistent en effet en l’envoi de lettres de rappel aux étudiants (ULB ou extérieurs) qui ont encore en leur possession des ouvrages qui auraient dû rentrer depuis longtemps (parfois depuis des mois) et/ou qui ont des amendes dont la somme dépasse un total de 5 €. En résumé, les différentes étapes seront les suivantes :

  • Etape 1 : les personnes concernées recevront donc une lettre leur enjoignant de se mettre en ordre avant le 4 mai.
  • Etape 2 : les lecteurs qui ne se seront toujours pas manifestés à cette date:
    • recevront un deuxième courrier
    • se verront ajouter sur leur fiche lecteur des frais administratifs de 10 €
    • ne pourront plus emprunter aucun ouvrage jusqu’à la régularisation de leur situation.

La liste des lecteurs repris dans l’étape 2 sera également transmise au recteur, aux doyens ou directeurs d’instituts pour les étudiants ULB, aux directeurs d’établissement pour les lecteurs extérieurs. Ceux-ci prendront les mesures qu’ils estimeront nécessaires.

Pour répondre à la question du titre, ce n’est donc pas grave (car pas irréversible) mais sérieux et  il est évidemment dans votre intérêt de réagir avant la deuxième étape. 

Enfin, si ces perspectives ne vous ont toujours pas décidé à ramener les ouvrages que vous avez empruntés, peut-être serez-vous plus sensible aux arguments suivants:

  • Sachez que les Bibliothèques n’ont pas le budget nécessaire pour racheter chaque année les livres non rendus sans que cela ait des conséquences sur le nombre de nouveaux achats.
  • Pensez aussi qu’il y a peut-être un étudiant qui affronte chaque jour les intempéries et/ou divers autres obstacles pour se rendre aux  Bibliothèques, espérant en vain le retour d’un livre qui aurait dû rentrer depuis longtemps … et un jour, ce pourrait être vous.
  • Comme dit plus haut, les bibliothécaires n’aiment pas les blacklists. Aidez-nous en vous mettant en ordre avant le lancement de l’étape 2 !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

pourquoi on utilise "black list" plutôt que "liste noire" dans une université francophone subsidiée par le communauté française ?

Bibliothèques de l'ULB a dit…

Bonjour,

Tout simplement parce qu’il s’agit de la terminologie reprise dans ce système de listes informatisées. A cela, vous pouvez certainement ajouter que « … forte de près de 24.000 étudiants (année académique 2010-2011) dont 29% d'origine étrangère et d'un personnel lui aussi très cosmopolite, l'ULB est intrinsèquement internationale, ouverte à l’Europe et au monde. » Suite de la présentation de l’ULB : http://www.ulb.ac.be/ulb/presentation/index.html